Avant-propos
:
-
Aucune information ne sera donnée sur la
localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Je ne suis pas photographe et ne suis pas équipé
pour cela.
***
Ce
n'est pas vraiment une exploration dont il s'agit,
mais plutôt cette volonté de garder une mémoire d'un
lieu qui est noté comme étant sur le point d'être
détruit depuis bientôt 4 ans.
J'ai
découvert ce lieu totalement par hasard en allant
chez mon garagiste sur mon heure de pause au
travail. Bien habillé pour l'exploration, j'ai juste
eu à franchir un portail entrouvert qui faisait face
à une maison fermée depuis des lustres. À
l'intérieur du jardin, c'était assez impressionnant.
On aurait dit que le lieu venait de se faire
bombarder.
Tout était explosé, mais pas totalement. J'ignore ce
qu'il s'est passé. Toujours est-il que j'ai déjà
observé des immeubles en train de se faire démolir
et tout est fait de manière méthodique et certaine.
Là, on dirait simplement qu'on a fait sauter 2-3
dynamites et basta. On se croirait presque à Raqqa
en Île-de-France, tant il règne une atmosphère de
tristesse, de violence et de désolation dans ce
jardin qui comptait trois petits pavillons de
banlieue du début du siècle dernier.
L'entrée
met directement de bonne humeur ! Je suis rapidement
soufflé par ce lieu, en pleine ville qui témoigne
d'une violence rare.
Le
premier pavillon que j'explore est impraticable et
le vent qu'il fait en ce mois de Novembre n'est pas
rassurant. Chose étrange, il y a encore quelques
meubles, fauteuils et même une télévision qui
traînent.
Je
m'approche du pavillon qui donne sur la route. Même
état que le précédent, des ruines, des ruines et
toujours des ruines.
Une
petite cabane de jardin n'abrite plus rien. En
fait, j'ai plus l'impression que le lieu est une
décharge qu'un chantier.
Le
troisième pavillon est dans le même état que le
précédent. Incertain au possible car on s'est
acharné dessus.
En
faisant le tour d'un des pavillons, je remarque
qu'une porte permet de rentrer au sous-sol d'une des
maisons.
À
l'intérieur, c'est un véritable capharnaüm, plein
d'objets divers, de matelas et de détritus. On
hésite entre le squat et la poubelle. Plus
probablement, il s'agit sans doute des deux.
Je
ne sais pas de quand date ce ravage sur ces
pavillons. Il y a un panneau annonçant la création
d'une résidence de standing depuis plusieurs années.
Un agent immobilier y est posté de temps en temps
mais le lieu ne bouge pas et continu de se dégrader
lentement, une triste fin pour ce qui a jadis été un
idéal ouvrier !
***
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