Le titan de la mine
(Pas d'autres noms connus)

Juin / Décembre 2016




Avant-propos :

- Aucune information ne sera donnée sur la localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Je ne suis pas photographe et ne suis pas équipé pour cela.

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Petit aparté dans ce qui est traditionnellement proposé sur ce site. Il ne va pas s'agir là de retracer un périple dans un lieu abandonné mais plutôt de rendre hommage à un patrimoine industriel de la région Occitane qui est aujourd'hui inutilisé. Cette visite, initialement effectuée en Juin 2016, a été complétée en Décembre de la même année. Deux photos n'ont pas été prises avec le même téléphone.

Dans un parc situé dans une ancienne mine à ciel ouvert quelques engins monumentaux sont restés sur place en train de prendre leur retraite après une centaine d'année de bons et loyaux services (pour certains). On trouve donc en vrac un Liebherr 991, un Demag 285, un Caterpillar 773 ou encore un Bucyrus 295-BII de 1972. Ils sont protégés par des grillages qui en empêchent l'accès et les dégradations (certains sont malgré tout tagués). Abandonnés depuis de nombreuses années pour être visibles de tous, ils semblent, parait-il, totalement à l'abandon à ce jour. Les machines ne pouvant vraisemblablement pas toutes être déplacées à la fermeture de la mine.







Et il y a cette machine de 30m de haut, un excavateur à roue-pelle de marque Babcock, de presque 700 tonnes, qui semble tout droit sortie d'un film de science fiction et qui avait pour principale utilité d'extraire le charbon. Il doit dater d'après-guerre.

Très étrangement, elle est équipée de chenilles qui devaient lui permettre de se déplacer.

Elle semble également pouvoir déployer des bras qui devaient servir à envoyer le charbon un peu plus loin.


Et, clou du spectacle, les roues qui permettent de gratter la colline pour y extraire le charbon :

C'est en quelque sorte l’ancêtre du Bagger 288, le plus gros véhicule du monde.


Chose marrante, lors de la visite, il y avait des personnes qui se baladaient sur l'excavateur, avec cordes et casques. C'est effectivement plus prudent !

Merci à mes parents pour ce lieux !

Fin 2016, un peu avant Noël, je décide de retourner faire cette visite, un petit peu plus tôt dans l'après-midi histoire de ne croiser personne pour à mon tour, monter sur cet excavateur.

L'objectif étant d'aller à 30 mètres de haut, au niveau de la petite passerelle. J'ai un vertige de malade mais tant pis, ça vaut probablement le coup d’œil.

Première tentative. Je tente de passer sous le grillage, j'y laisse ma doudoune bon marché qui se craquelle à cause d'un fil métallique sournois. Abandon.
Seconde tentative, je passe par le portail ouvert. Forcément.

Un peu d'escalade car la passerelle la plus accessible est à 1m60 du sol et me voici au premier palier, espèce de salle des machines.


C'est avec peu d'assurance que j'escalade ensuite les marches via l'escalier en métal qui laisse apparaître les 30 mètre sous mes pieds. Mais mince, cette vue est magnifique ! Cela me permet d'avoir un panorama sur toute une partie du site et ça, c'est de toute beauté et surtout, totalement insolite.



Un coucou dans la cabine du pilote où il ne reste plus rien et je redescends illico.


Je n'ai pas l'habitude de m'intéresser à tout ce qui est véhicules et autre patrimoines industriels mais là, gros coup de cœur pour ce site unique au monde !

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